Nous sommes trois étudiants de 23 ans, Yoann, Etienne et Simon, en école d’agronomie à l’Institut des Régions Chaudes de Montpellier SupAgro. C’est dans le cadre d’une année de césure que nous avons créé le projet Agrovélocités et l’association du même nom pour découvrir l’agriculture urbaine en Europe à travers un périple de 8 mois à bicyclette.

Aujourd’hui, l’extension urbaine mène à la perte des surfaces cultivables à la proximité des villes. De nombreux Etats cherchent aussi à maintenir leur souveraineté alimentaire et à trouver une alternative à cette consommation des terres arables. Parallèlement, les populations veulent de plus en plus consommer des produits de proximité et de retrouver un lien avec la terre. Dans ce contexte, l’agriculture urbaine peut être une réponse à ces défis : elle relocalise l’approvisionnement tout en se faisant une place en ville, au plus proche des citoyens urbains. L’agriculture urbaine est d’ores et déjà présente dans de nombreuses villes d’Europe.

L’idée de voyage nous est chère, notamment à travers de ce qu’elle véhicule lors de nos approches et rencontres : ouverture, disponibilité, aventure, dialogues… L’usage du vélo est raisonné par choix éthiques et pratiques : écologique et économique, c’est aussi un réel outil créateur de lien et employé pour une approche visuelle, tranquille et pertinente des territoires.

Entre janvier et août 2014 sur les routes du vieux continent, nous sommes allés à la rencontre des acteurs locaux pour recueillir des données agronomiques, géographiques et sociologiques sur les agricultures urbaines des villes d’Europe. Ce mode de production est en pleine émergence, c’est pourquoi nous l’avons abordé par l’entrée de l’innovation qu’elle soit technique, spatiale, ou organisationnelle. Il nous paraît crucial de créer du lien entre ces différentes innovations, ce que nous assurons par la mise en relation des acteurs via notre site internet durant le périple.

A notre retour en France, nous aurons rencontré plus de 100 projets et acteurs, tous engagés dans des dynamiques urbaines nouvelles. A partir de novembre 2014, nous souhaitons largement diffuser nos informations recueillies sur la diversité des agricultures urbaines européennes, et ce à un public varié qu’il soit scientifique, associatif, politiques ou au grand public.

Pour ce faire, nous avons déjà mis en place notre site internet qui regroupe les descriptions d’initiatives rencontrées. Nous souhaitons développer d’autres moyens de communication : une exposition photographique, des montages vidéos – courts métrages documentaires, un ouvrage technique et plusieurs conférences-débats.

Nous sommes un groupe de lycéens et d’adultes d’un lycée nantais qui partons tous les deux ans pour un chantier solidaire dans des pays partenaires du réseau international dont fait parti notre lycée.
L’objectif est de tisser des liens entre tous ces établissements scolaires qui oeuvrent pour les jeunes en difficultés.
Un projet fait pour les jeunes, avec les jeunes et par les jeunes des deux pays.
Nous nous engageons à financer le chantier, mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires au financement de notre voyage (avion, pension sur place).Pour réussir ce défi, nous avons pré-taillé les vignes cet hiver, fait du jus de pommes, fendu du bois, collé des étiquettes pour une entreprise solidaire sur des tubes de dentifrice, assuré les paquets cadeaux pendant un mois dans une grande enseigne française à Nantes, fait des inventaires de magasins et soutenu, auprès des instances locales et quelques banques, nos projets.
le but étant de s’auto-financer entièrement (55 000 euros cette année)

Linkonu, à l’aide des parrains digitaux de l’association, à réalisé 6 Kakémonos pour leurs expositions afin de présenter leur projet !

Cette association a pour objet d’accompagner, dans le nord ouest d’Haïti, des femmes et des hommes particulièrement défavorisés, dans la création d’activités génératrices de revenus et favorisant une aide au développement local, telles : restauration, chambres d’hôtes, accueil de séminaires, accès aux NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), soutien aux artisans et artistes locaux. Elle a notamment pour objet de promouvoir des activités touristiques équitables, soucieuses de l’impact sur les populations locales et l’environnement. Actions de solidarité en faveur d’Haïti à Nantes et Jean Rabel (nord ouest d’Haïti).